Sur le bout des langues...

Michel Feltin-Palas

Cela fait bien maintenant, je crois, deux ou trois années que, grâce à la louable attention d’une amie, je suis abonné à l’infolettre (gratuite) principalement consacrée au français et aux langues de France par Michel Feltin-Palas.
Il faut dire que, me connaissant bien, elle me savait d’autant plus sensible, par nature, à ce genre de publication-débat que l’un et l’autre aimons et pratiquons également, autant que possible, le provençal – plus précisément encore : celui de la région de Forcalquier, parcelle sud du pays gavot –, notre véritable langue maternelle puisque c’est celle-là qui nous fut encore, sur des décennies, le plus souvent parlée et chantée par nos parents et grands-parents à la maison. 
De plus, cela sans une once du moindre esprit de résistance : allant tout naturellement de soi dans la vie de tous les jours, même si le français dominait complètement depuis déjà belle lurette à l’école et à moitié seulement dans la rue, bien en amont de leur propre génération ; nous faisant donc, n’empêche, ainsi quotidiennement don du provençal et de son esprit par le mode de transmission le plus direct, le plus sensible et le plus efficace : l’oralité.

Mais, au fond, chacune, chacun, n’est-il pas, d’où et qui qu’il soit, quelle(s) langue(s) qu’il parle, dans un semblable, ou tout au moins proche, cas de figure ?

C’est pourquoi je voudrais aujourd’hui ici, à mon tour vendre la mèche en faveur de cette fort honorable publication hebdomadaire – pardon Prévert ! – disant combien, ma foi, une telle lecture est, croyez-moi, salutaire et enrichissante, édifiante à divers niveaux : linguistique bien entendu, mais pas que : régional, historique, géographique, artistique, politique, et d’autres encore plus subtils, car il s’agit-là d’un formidable foyer de réflexion active sur les langues et leurs arcanes les plus secrets, en même temps qu’un énergique et compétent centre de désintoxication à l’encontre d’autant de clichés que de vieilles lunes en le domaine, dont aucun n’est en fait anodin au niveau social ; comme, pareillement, sur le plan de l’esprit.

Le tout publié à destination du plus grand nombre pour que vivent les langues, toutes les langues, avec comme parti pris : la défense des langues en danger.

Aussi, si vous aimez les langues de France et si vous êtes attaché à la diversité culturelle, inscrivez-vous et faites inscrire vos contacts à recevoir Sur le bout des langues, la lettre d'information électronique de Michel Feltin-Palas.

L’inscription est gratuite et le nombre d'abonnés est le seul critère dont dispose la direction éditoriale pour savoir si les questions traitées dans cette infolettre intéressent ou non les internautes. Si le nombre d'abonnés était jugé insuffisant, alors la publication s’en trouverait arrêtée.
Voici le lien à suivre et à diffuser, merci d’avance :
https://bit.ly/3KDVCT1
 

André Lombard

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