Claudia Brutus : hybridation de la psyché
Claudia Brutus embarque au sein d’une exploration saisissante et poétique. Née d’un père Haïtien et d’une mère bulgare l’altérité fait corps avec son identité qu’elle doit confronter aux règles de l’école des Beaux-arts qu’elle intègre lors de son... Lire la suite
Marie-Claude Bugeaud : déplacement des lignes
Marie Claude Bugeaud "casse" dans la peinture ce qui fait peinture mais tout en se battant avec elle par effet de trames, de traits. De couleurs aussi pour en modifier le territoire. Refusant l'ostentation,... Lire la suite
Nea Borgel : la main est un cheval qui galope
Le corps n’attend pas la nuit mais la main de Néa Borgel pour se montrer dans ses mécaniques internes et érotiques. Traits et couleurs flottent dans un même souffle. Le corps jaillit dans la faille, dans l’assaut, s’agrippent aux intervalles.... Lire la suite
Corinne de Battista et la question du portrait
Corinne de Battista déstabilise le portrait tout en le reprenant à partir de la grande tradition historique. Les silhouettes reconnaissables deviennent d’étranges carcasses poétiques ou cocasses. Le vide prend la place du plein et le... Lire la suite
Vassilis Garyfallakis et la polyphonie polytrope
Et avec elles résonnent pour un instant, les accents de la première poésie de notre vie – comme une musique qui s’éteint au loin, dans la nuit. Voix , Constantin Cavafy «Au commencement c’était le Verbe» cite Jean... Lire la suite
Le secret amour de Claude Monet
Après avoir donné chair et vie à Maurice Ravel dans un magnifique récit – Les Forêts de Ravel (qui reparait à la Table Ronde dans la « Petite Vermillon »), Michel Bernard fait de Claude Monet un personnage de roman, comme il est précisé sur la... Lire la suite
Apolonia Sokol et les solitaires
Il existe quelque chose de sauvage dans l’œuvre d’Apolonia Sokol. Quelque chose d'instinctif aussi mais l'émotion est modulée par l'intelligence - regard d'écart. Ajoutons que les provocations de l’artiste sont toujours décalées, « en demi... Lire la suite
L’imaginaire farcesque d’Héa
Héa afin d’éviter de faire de la peinture une activité rassurante aux effets anxiolytiques crée une jubilation d'un parcours plus ou moins initiatique mais dont le but est de provoquer un ravissement. Elle atteint une sorte d'extase matérielle... Lire la suite
Victorine Follana : princesses vitales
Un bal vient de finir. Les Princesses y ont dansé. Ce qu’on voit ressemble aux désirs mais avec légèreté. Cela peut prendre un caractère hirsute, dégingandé mais éloigne des peurs. Il y a là comme des cheminées de fées. Le rose des joues des... Lire la suite
Anne Brérot : des voyageurs et de leurs traces
Anne Brérot ramasse à la spatule, au couteau des indices en forme d’intimités. Dans chaque toile nous suivons l’humain comme le monde moins en sa transparence qu’en son opacité. Il est ce que Primo Levi en dit : "pain du mort... Lire la suite