Aurélie Denis : absorptions
Avec Aurélie Denis l'encre est une chair. Sur le support elle induit parfois d'étranges corps dans l'abandon programmé, et l'absence (apparente) de toute maîtrise. Mais il ne faut pas se tromper : tout part de très loin. Le résultat est -... Lire la suite
Nicolas Comment : génération perdue et retrouvée
De manière aporique Nicolas Comment dresse un chant aux écrivains et artistes de la beat generation - Burroughs en tête - qui vinrent chercher à la pointe nord de l’Afrique des « circonvolutions » dont les auteurs épousaient « les formes / mais de... Lire la suite
Marie-Laure Dagoit : le bleu du ciel
« J’écris un récit, reproduit ici Sous ma robe. » En ce désir là Les corps font leur métier L’âme y sombre Tant pis pour le tête D’autant que le visage Y trouve son compte Ce qui demeure ... Lire la suite
Marie-Laure Dagoit l’exterminatrice
Se faisant éducatrice Marie-Laure Dagoit apprend aux apprenties esthéticiennes que le plaisir commence où l’épilation finit. Le dôme doit s’orner du sourire vertical sans la moindre moustache afin que l’obélisque de fiers alezans fascinés soit happé... Lire la suite
Stephan Levy-Kuentz : La révolution Pierre Clementi
Stephan Levy-Kuentz est surtout connu pour ses films dont les morceaux du réel n’appellent pas - comme c’est souvent le cas - le démenti de celui-là. Documentariste précieux et précis il est aussi écrivain rare et parcimonieux. Son « Tombeau... Lire la suite
Marie-Laure Dagoit à rebrousse poil
Marie Laure Dagoit recueille et chante des formes qui portent sur leur cylindre l’aurore. Mais l’anus solaire n’est pas plus occulté. Il s’affiche en perchoir, se monte en atout. L’auteure dévoile au besoin l’oiseau caché dedans car elle sait séduire... Lire la suite
Joyce Mansour la masseuse perverse et polymorphe
Dans ses poèmes - et « L’horizon à l’aveugle » ne déroge pas à la règle - Joyce Mansour feint de se montrer nue et criante de plaisir devant des poids lourds (boxeurs plus que « gros-culs ») qui la poussent à des actes impies en son corps déplumé.... Lire la suite
Les Circé de Berquet
Rassurons nous d’emblée : selon Berquet les invités de Circé, dès qu’ils « boivent » ses images, ne seront pas changés en pourceaux ni enfermés dans les étables de l’enchanteresse. Le photographe lui fait non seulement une mais quatre fleurs... Lire la suite
Charles Morin : noces dialectiques
Charles Morin ne cherche pas à montrer un pays aux essences pures et aux gestes parfaits. La tête contre les murs il souligne l'ambiguïté d'un monde qui nous dévore sans laisser place à plus de liberté. Dans le corps du ciel ouvert... Lire la suite
Georges Bataille : « Dirty » ou la suffocation
Dans « Dirty » (au nom choisi à dessein) Bataille met en scène l’auto-humiliation en public. Ou si l'on préfère l’excès du « mal » qui le fascine et ressort de ce que certains qualifièrent de... Lire la suite