Giono et la langue provençale : addenda
En regard du mémorable acharnement de Giono à radicalement dénigrer dès et autant que possible la langue provençale, n’est-on pas finalement en droit de se demander si le Prix Nobel reçu en 1904 par Mistral – l’un des deux seuls (avec Isaac Bashevis... Lire la suite
Giono et la langue provençale : aquelo impego !
Dès que, les yeux écarquillés, quasi incrédule, j'eus tout récemment pris connaissance de cette affiche, j'ai évidemment aussitôt ressenti quelques piquantes démangeaisons d'écriture ! Et pour cause : après avoir toute sa vie d'écrivain – à la... Lire la suite
Pierre Magnan : dédicace(s) du Pour saluer Giono
Tiens, voilà bien une dédicace qui, vraiment, ne casse pas trois pattes à un canard ! C'est ce que je me suis tout de suite dit à haute voix, la redécouvrant tout à l'heure en furetant de bon matin dans ma bibliothèque. Puis, y ayant réfléchi... Lire la suite
Dans le hors-série 2022 de la Revue Giono
Page 192 de ce recueil de lettres d'Eugène Martel adressées à Giono de 1930 à 1946, on peut lire : N'empêche, je me demande si – en dehors de toute autre hypothèse, comme celle, peut-être, de vouloir par là associer et rallier Martel à la cause... Lire la suite
Journées du patrimoine : zou maï !
Lors des Journées du patrimoine , il est des manifestations qui sonnent clair et juste, au plus juste même. D’autres distraient seulement, d’autres encore n’émettent, hélas, celles-là, que sons de cloches fêlées ; telle, entre autres et par exemple... Lire la suite
À propos d'une réflexion de Giono dans son Journal de l'Occupation
Mon exemplaire de la somme des lettres qu’Eugène Martel adressa à Jean Giono de juillet 30 à février 46 est déjà tout corné, ici et là : tant de choses qu’il lui écrit me touchent, en effet, m’instruisent, parfois aussi m’interrogent ; le plus... Lire la suite
Sur un autoportrait de Serge Fiorio
Il me plairait assez aujourd’hui de parvenir à imprégner autant que possible chacun de mes mots, chacune de mes lignes et chacun de mes paragraphes, ma page toute entière, je l’espère, des subtiles sensations, impressions, et solides qualités d'être,... Lire la suite
Mauron-Giono et la langue provençale
Serge Fiorio m’avait rapporté la mince partie d’un dialogue auquel il avait assisté et ayant eu lieu entre Jean Giono et Marie Mauron à propos d’écriture. Marie affirmant que, bien que les rédigeant en français, ses livres elle les pensait toujours... Lire la suite
Revue Giono. Hors-série Eugène Martel
Engageante surprise au courrier avant-hier que ce hors-série de belle tenue introduit par la douzaine de pages d’une rigoureuse biographie de l’artiste, sobre, bien menée d’un bout à l’autre comme, à mon sens, il n’en existait pas encore. J’écris de... Lire la suite
Giono : le vrai du faux
Entre autres nombreux et plus ou moins lointains souvenirs, Serge Fiorio me racontait qu'un jour des premières années trente et de retour d'une nouvelle merveilleuse balade à pied en compagnie de Giono dans les paysages haut-provençaux des alentours... Lire la suite
Eugène Martel sur le départ
Sans bien sûr ne pouvoir, en aucune façon, en connaître véritablement ni la densité ni l'ampleur, l'on peut cependant assez supposer/soupeser combien pathétique et intimement douloureux a dû être, en 44, le déracinement d’Eugène Martel au crépuscule... Lire la suite
Instinct nomade n°10 : spécial Giono
Lorsqu’on change une lampe de place, chaque objet dans la maison se trouve éclairé différemment. Lorsqu’on change soi-même de place, on voit chaque chose dans une nouvelle perspective. Pour ceux qui, eux, n’auraient pas bougé, il est bon de dire... Lire la suite
Ô sacré moulin du Contadour !
Aquarelle de Lucien Jacques Avant que de soudain devenir historique foyer de poésie et de pacifisme de 1935 à 39, ce moulin, déjà haut lieu du hameau – et que beaucoup confondent encore avec... Lire la suite
Giono, le doigt dans l'œil !
L'évidente méprisante mauvaise foi partisane de Giono envers la langue d'oc en général, provençale en particulier, est aujourd'hui bien connue de tous. C'est, en effet, au cours de l'un de ses entretiens radiophoniques, celui mené – si je ne m'abuse... Lire la suite
Pour saluer Melville traduit en japonais
Poursuivant avec persévérance son passionné autant que passionnant travail de traducteur de Giono en japonais, Satoru Yamamoto fait cette fois-ci paraître sa version, peut-on dire, de Pour saluer Melville en lequel ce dernier déclare en parfait... Lire la suite
Giono : Le Serpent d'étoiles et Manosque-des-Plateaux traduits en japonais
Réunies en un seul volume en même temps que sous un unique titre, les traductions conjointes du Serpent d'étoiles et de Manosque-des-Plateaux en japonais viennent de paraître par les soins – comme les précédentes – de Satoru Yamamoto : né dans la... Lire la suite
Giono : Colline traduit en occitan
Fais dire des messes pour moi parce que, là haut, il faudra que je m’explique à cause de la source. Marcel Pagnol Lui qui – avec quelque condescendance mais surtout une mauvaise foi flagrante, il faut le dire – ne s’est jamais senti gêné aux... Lire la suite
Giono : deux nouvelles traductions par Satoru Yamamoto
Traducteur infatigable parce que passionné, publiant à un rythme soutenu, Satoru Yamamoto vient de faire paraître ses deux dernières traductions de Giono en japonais. Il s'agit cette fois de Recherche de la pureté et de Notes sur l'affaire Dominici... Lire la suite
À chacun son Giono !
Portrait de Giono avant-guerre par Serge Fiorio . Je viens de lire – dans sa trimestrielle revue Chroniques – l’annonce de la BnF accueillant du 18 au 20 mars un colloque... Lire la suite
Fiorio-Giono, la récolte des olives !
Tisonnant de nouveau pour moi, tel jour au coin du feu, quelques-uns, pêle-mêle, de ses innombrables souvenirs personnels, Serge Fiorio me raconta cette fois-ci, par exemple, qu'il s'était trouvé plus d’une fois à l’entrée de l’hiver à Manosque, au... Lire la suite